L’aïkido est un art martial unique qui prône la paix et l’harmonie. Il faut se référer à l'essence ainsi que les caractéristiques de la discipline pour comprendre ses particularités. Découvrez toutes les informations indispensables à la compréhension de l'art de l’aïkido sur ce site.
L’aïkido est un héritage qui date de plusieurs années. Pour être plus précis, l’histoire de cet art remonte à 1925 avec un grand maître des arts martiaux, Sensei Morihéï Ueshiba. L’aïkido n'est rien d'autre que la résultante de toutes les techniques et les expériences philosophiques du grand maître. Le fondateur de la discipline avait une vision à l’époque : créer un art qui prône la maîtrise de soi, et qui est dépourvu de toute forme de violence. Sensei Morihéï Ueshiba a ensuite intégré une dimension spirituelle à son art, pour contribuer à l’épanouissement de l’être de toute personne qui désire la pratiquer.
Deux ans plus tard, en 1927, le grand maître créa le premier dojo qui fut appelé à l’époque le Kubokan. Cet endroit existe jusqu’à nos jours et est désormais désigné sous le nom de l’aïkikai hombu dojo. Il est situé dans la capitale Japonaise, plus précisément dans le quartier Shinjuku. Ce fut le premier endroit où le grand maître enseignait son savoir comme son maître Sokaku Takeda le lui a enseigné.
De 1946 à 1948, le dojo fut fermé suite à l’interdiction de pratiquer les arts martiaux au Japon. À sa réouverture, le dojo prit le nom de « aïkikai » et pouvait accueillir des apprenants venant aux quatre coins du monde. Il faut toutefois remarquer que l’aïkido fut le premier art martial à être autorisé en cette année en raison de son caractère pacifique. En 1969, le grand maître, bien qu’étant encore vigoureux, rendit l’âme de manière paisible. À cette époque, la discipline était déjà pratiquée par des millions d’adeptes. Elle connut plus tard de grands succès jusqu’aujourd’hui.
Pour les uns, l’aïkido est considéré comme une discipline sportive. Pour les autres, il s’agit d'un art martial. Alors, que représente l’aïkido en réalité ? À cette question, il convient de préciser que l’aïkido n'est en aucun cas un sport comme le football ou le tennis. Il s’agit plutôt d’un art martial qui répond à des exigences spécifiques et des techniques prédéfinies. L’aïkido ne peut donc être inscrit sur la liste des arts martiaux comme le karaté ou le kung-fu.
L’aïkido est une école qui enseigne la maîtrise de soi et le contrôle des attaques adverses. Mieux, l’aïkidoka, c’est-à-dire celui qui pratique l’art concerné, accorde ses mouvements à ceux de l’attaquant. Puis, au lieu de répliquer et asséner des coups en retour, l’aïkido se contente de neutraliser l’attaque adverse. Aussi désigné comme un art de self-défense, l’aïkido est une opposition au courant de pensée suivant lequel il faut combattre la violence par la paix.
Le terme « aïkido » est d'origine japonaise et porte une signification profonde. Le mot est formé de 3 idéogrammes : « Aï », « Ki » et « Do ». Littéralement, le terme « Aï » signifie harmonie en japonais. Les deux autres termes, « Ki » et « Do », signifient respectivement énergie et voie. Le mot aïkido signifie donc la voie menant à l'harmonie de l’énergie. La traduction du terme « aïkido » peut varier d’une personne à une autre. Toutefois, toutes les idées à ce propos s’accordent sur le fait que l’aïkido réfère à l’étude de l’harmonie.
L’aïkido est une discipline qui peut être pratiquée par tout le monde. En effet, aucune condition particulière n'est requise pour devenir aïkidoka. Il s’agit d'un art qui peut être exercé à tout âge, quelle que soit la condition physique et le sexe. Mais avant, il faut remarquer que la brutalité de la discipline risque de nuire au bien-être d'une certaine catégorie de personnes. C’est d’ailleurs pourquoi il est recommandé de pratiquer l’aïkido après avoir établi son certificat médical. En outre, la pratique de l’aïkido n’a pas de limites. L’aïkidoka ne cesse d’acquérir de nouvelles connaissances, même lorsqu’il atteint un âge avancé.
Deux conditions doivent être remplies pour pratiquer l’art de l’aïkido. Dans un premier temps, il est important d’être dans un bon état d’esprit. En effet, la discipline exige de son pratiquant un investissement profond et un maximum de concentration. Dans un second temps, il est impératif de respecter les prescriptions inscrites sur l’étiquette dans le dojo. Il s’agit du code de conduite propre à tous les arts martiaux. Toute personne en mesure de respecter ces deux conditions peut s’engager dans la pratique de l’aïkido.
Les avantages qui peuvent être tirés de la pratique de l’aïkido sont très variés. Toutefois, on peut les classer en 3 catégories à savoir : les avantages sur le plan physique, sur le plan social et sur le plan spirituel.
Grâce à la pratique du aïkido, il est facile de mieux contrôler son rythme cardio-vasculaire, sa respiration et booster son niveau d’endurance. Aussi, grâce aux différentes techniques de la discipline, les pratiquants ont une plus grande facilité à travailler la souplesse des muscles puis à garder un bon équilibre de leurs articulations. L’aïkido permet aussi, d’un autre côté, de lutter contre les sensations de fatigue.
Le début d’un entraînement d’aïkido commence par une salutation. Il s’agit d’une marque de respect que les deux personnes appelées à l’art doivent montrer l’un à l’égard de l’autre. D’un autre côté, l'essence même du aïkido consiste à interagir avec tous les éléments de la nature, et donc avec tous les êtres humains. Il n’est donc pas question de battre ou vaincre l’autre pratiquant, car la discipline prône avant tout la paix et l’harmonie entre les hommes.
L’aïkido peut être considéré comme une voie spirituelle pour atteindre la quête ultime qui est la connaissance et la maîtrise de soi. En effet, la discipline permet aux pratiquants de se contrôler, à mieux gérer leurs émotions et parvenir à surmonter les situations stressantes. Par ailleurs, l’aïkido permet de mieux canaliser son énergie, d’augmenter ses capacités de concentration et d’augmenter sa confiance en soi. Pour finir, il est aussi important de remarquer que l’art en question permet de développer de fortes aptitudes sensorielles qui permettent d’anticiper les situations avant même qu’elles ne se produisent.
Avant de s’engager dans l’apprentissage de l’aïkido, il est indispensable d’être informé de quelques réalités et des notions de base. Ainsi, il faut connaître les matériels nécessaires et les techniques de base de la discipline.
Avant tout, il faut remarquer que l’aïkido est une discipline qui se pratique dans un dojo et qui respecte des règles de fonctionnement bien définies. Chaque séance est effectuée dans une salle sur un tatami en présence d’un maître. En ce qui concerne la pratique proprement dite, il est indispensable de porter une tenue spéciale. Ensuite, la pratique du aïkido peut être effectuée à mains nues ou avec des armes. Ainsi, l’art de l’aïkido peut être exercé avec un sabre de bois ou bokken. Les pratiquants peuvent aussi recourir à l’utilisation d'un couteau en bois ou tanto. En dernier ressort, il est aussi possible d'utiliser un bâton de bois ou Jo pour pratique l’aïkido.
Il y a nécessairement 7 techniques de base dans l’art martial de l’aïkido. En premier lieu, il y a le Hanmi qui requiert une position ferme des pieds. Ensuite, il y a le Kokyu qui consiste à utiliser l’appui du sol et le transmettre dans l’ensemble du corps. L’art du aïkido exige du pratiquant une parfaite harmonie dans le temps et dans l’espace des forces à déployer. Pour ce faire, il faut recourir à la technique de l’Awase.
D’un autre côté, l’aïkido requiert des mouvements en courbure. Ainsi, le pratiquant est appelé à former des cercles et des spirales à travers ses mouvements. Comme la plupart des arts martiaux, celui qui exerce l’aïkido doit porter des coups de mains et de pieds. Le terme utilisé pour désigner les techniques correspondantes à cet aspect est Atemi. Par ailleurs, en aïkido, les techniques d’armes sont appelées le Bukiwaza puis celles qui correspondent aux attaques à mains sont appelés le Taijutsu.
À la base, le fondateur de l’aïkido avait pour objectif de créer un art martial non compétitif. Toute notion de concurrence était donc exclue dès la création de la discipline. Cependant, plus tard, l’idée de compétition finit par naître dans le style Shodokan. Ce dernier fut créé par Kenji Tomiki, proposant trois modes de compétitions d’aïkido.
Dans un premier temps, il y a l’Embu Kata qui consiste à présenter une suite prédéfinie de combats. Il s’agit d’un mode de compétition qui oppose deux participants. Il y a ensuite la tanto randori qui est une version classique de l’aïkirandori-ho opposant deux challengers. Le premier combattant est armé d’un couteau en mousse tandis que le second se bat à mains nues. Les deux compétiteurs changent de rôles à la deuxième mi-temps. Une partie de tanto randori se déroule en deux manches dont chacune dure 90 secondes.
Le troisième et dernier mode compétitif d’aïkido est appelé le Kongo Dentai Sen. Ici, plusieurs équipes sont appelées à s’affronter en trois phases. La première consiste à présenter les 17 techniques de base du Shodokan. La seconde phase consiste à présenter les 16 techniques prédéfinies d’autodéfense. Et pour finir, il y a la troisième phase qui consiste à présenter trois formes de combat différentes à savoir : l’évitement d’attaques au couteau, le combat à mains nues, puis le tanto randori.
Il faut préciser que de nos jours, les compétitions s’organisent à de nombreuses occasions. Les fédérations de cet art martial prévoient de nombreuses activités pour animer leur communauté de pratiquants. L’aïkido est également présent aux Jeux olympiques. Ces compétitions offrent la chance à tout le monde de décrocher des titres et de montrer son talent.
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