L’aïkido est un art martial hors du commun. En effet, il répond à des normes et des principes bien déterminés. Si la discipline a connu un véritable succès depuis sa création, c’est bien en raison des valeurs éthiques qui lui sont rattachées. Son créateur, maître Ueshiba Morihéï, a lui-même enseigné les principes qui fondent la philosophie de l’aïkido à ses disciplines durant toute sa vie. Voici un dossier qui explique en quoi consiste la philosophie de cet art et qui retrace le parcours du grand maître de l’aïkido.
La philosophie de l’aïkido se fonde sur 3 éléments à savoir : les gratitudes, les vertus et les piliers. On compte notamment 4 gratitudes, 4 vertus, et 9 piliers.
L’aïkido se fonde essentiellement sur 4 gratitudes à savoir :
L’aïkido est une discipline qui vise à aider ceux qui la pratiquent à connaître la joie d’être en vie et interagir avec l’univers chaque jour. En exprimant profondément sa gratitude envers l’univers, ce dernier en fait autant à son tour envers le pratiquant.
L’aïkido prône la gratitude envers les parents et tous les ancêtres. En effet, même si les prédécesseurs du pratiquant s’opposent à sa quête personnelle, la discipline recommande de se montrer toujours reconnaissant pour le corps physique obtenu par leur biais.
L’aïkido prône avant toute chose la coopération entre tous les êtres humains. Ainsi, il est indispensable de montrer une gratitude sincère et profonde envers tous ses semblables d’une part, puis envers les dieux et déesses de toutes les religions.
Faire UN avec l’univers, c’est le credo même de l’aïkido. Et parlant d’univers, il y a également les autres êtres de la nature qui sont inclus. Ainsi, cet art prône la reconnaissance envers ces êtres vivants pour une parfaite harmonie avec l’univers.
L’aïkido est une discipline qui fonde sa philosophie sur 4 grandes vertus à savoir : le courage, la sagesse, l’amour, et l’empathie.
Maîtriser un art comme l’aïkido, c’est avant tout faire preuve de détermination. C’est d’ailleurs pourquoi les pratiquants de la discipline sont appelés à s’entraîner sans cesse afin de parfaire leurs niveaux. Pour maîtriser les différentes techniques de cet art martial et pour gagner chaque combat, il faut donc s’entraîner de manière intense. Pour ce faire, il faut se montrer extrêmement courageux. En aïkido, il est interdit d’attaquer en premier et il faut un maximum de courage pour retenir ses coups face à un adversaire. Dans la discipline, cette vertu est représentée par la flamme qui ne peut s’éteindre.
L’aïkido prône la maîtrise de soi-même. Et cette tâche est loin d’être aisée quand on ne fait pas preuve de sagesse. En effet, la sagesse est une vertu qu’il faut cultiver de manière permanente. Ainsi, en aïkido, on ne cesse d’acquérir de nouvelles connaissances. Ceci est valable non seulement en ce qui concerne les différentes techniques de la discipline, mais aussi la connaissance de soi et l’interaction avec les autres éléments de la nature. Dans la pratique de cet art martial, la sagesse est symbolisée par le ciel qui représente un vaste espace infini de connaissances.
Dans la pratique de l’aïkido, il n’y a aucune adversité, aucun ennemi. Le véritable credo du guerrier ne consiste pas à détruire ou à ôter la vie. Ainsi, la discipline prône le respect et la protection de la vie. Le pratiquant doit non seulement se protéger, mais faire autant à l’égard de ses semblables et tous les autres êtres de la nature. La discipline représente l’amour par la terre qui symbolise la réalité chaude.
L’aïkido préconise une dernière vertu : l’empathie. Le pratiquant de cet art doit être en mesure de s’identifier à tout être. Autrement dit, cet art martial prône l’interaction avec les autres humains. Et pour ce faire, il est important d’anticiper sur leurs réels sentiments. Dans la discipline, l’empathie est représentée par l’eau qui représente une source de vie pour tout le monde.
9 piliers fondent essentiellement la philosophie de l’aïkido. Il s’agit de Shiho, Irimi, Kaiten, Kokyu, Osae, Ushiro -waza, Tenchi, Aïki -ken et aïki-jo, Ukemi.
Ce premier pilier représente l’universalité de la discipline. Pour être plus précis, le Shiho symbolise les 4 directions qui représentent, à leur tour, les 4 gratitudes, les 4 vertus et les 4 défis de l’aïkido. Le Shiho signifie tout simplement qu’il est important de considérer chaque élément de la nature sous tous les angles.
Le Irimi signifie l’harmonisation avec tous les éléments de la nature. Désignant aussi « entrée », ce pilier de l’aïkido préconise qu’il faille avancer et accueillir l’adversaire qui approche. La philosophie de cet art à ce niveau est très simple ; la meilleure manière de gérer une adversité est d’entrer à sa source et ne faire plus qu’UN avec elle.
Le Kaiten est un pilier qui représente à la fois les mouvements d’ouverture et de rotation. Les techniques liées à ce pilier symbolisent l’ouverture d’esprit, la disponibilité et la sincérité. La source même des mouvements correspondant à ce pilier est ancrée dans l’esprit de chaque être humain.
Dans l’art de l’aïkido, le Kokyu symbolise le rythme des mouvements ainsi que la puissance du souffle. Plusieurs exercices de la discipline visent à aider les pratiquants à maîtriser les respirations profondes et une amélioration du rythme cardiaque. Ce pilier prône la synchronisation du participant avec les situations auxquelles il est confronté.
Comme l’une de ses vertus l’indique, le aïkido prône la maîtrise de soi. C’est seulement à cette condition que l’être humain peut être en mesure de contrôler les situations auxquelles il est confronté. Le Osae permet de développer des capacités à maîtriser une attaque, à garder le contrôle de toute situation avant qu’elle n’échappe.
Être prêt à affronter l’inconnu, voilà ce que représente le Ushiro -waza dans l’art de l’aïkido. La discipline aide à être mieux préparé à affronter les attaques qui peuvent venir de l’avant ou de l’arrière. Autrement, grâce à l’Ushiro -waza, le pratiquant est capable d’anticiper une attaque avant qu’elle ne se produise.
Le Tenchi est le pilier de l’aïkido qui préconise de garder le bon équilibre entre le ciel et la terre. Dans l’aïkido, les techniques correspondant à ce pilier visent à ce que la pratiquant reste bien équilibré entre le vide et la matière.
Les deux termes représentent un seul et unique pilier. Dans l’aïkido, ils représentent le sabre de la détermination et le bâton de l’intuition. D’une part, ce pilier recommande d’agir de manière stricte et déterminée comme les mouvements rectilignes de l’Aïki -ken. D’autre part, il faut également réagir dans l’instant présent et de façon appropriée comme à l’Aïki -jo.
L’Ukemi, quant à lui, représente la chute, mais aussi le rebondissement. En effet, ce pilier prône qu’il faut redoubler d’ardeur après chaque erreur ou chaque défaite. Mieux, les mouvements de Ukemi préconisent qu’il faille être d’une part assez humble pour accepter sa chute, et d’autre part assez courageux pour se relever et faire mieux.
Le 14 décembre 1883, à Tanabe, dans une ville de la préfecture de Wakayama au Japon, naquit Ueshiba Morihéï, l’homme qui sera plus tard surnommé O Sensei. Depuis sa jeunesse, le grand maître de l’aïkido apprit de nombreux arts martiaux. Au fil des années, il prit la décision de synthétiser tout son savoir pour mettre en place un art dont l’objectif sera ni pour combattre ni pour vaincre.
Supprimer la notion d’ennemi, c’était la quête ultime du grand maître Ueshiba Morihéï lorsqu’il créa l’aïkido. Pour lui, la discipline ne représentait pas seulement la synthèse de ses entraînements. Il y voyait un moyen d’instaurer une paix universelle, car marqué profondément par les atrocités des deux guerres mondiales.
L’aïkido pratiqué par le fondateur à l’époque, c’est-à-dire en 1922, était très différent de ce qui peut être observé aujourd’hui. Il était plutôt très ferme et violent et très proche de l’art du daito ryu selon l’histoire de cet art. D’ailleurs, le grand maître voulut appeler son art le daito ryu aïki jutsu. Mais cette décision fut contestée par Takeda, l’homme qui avait instruit Ueshiba Morihéï en matière d’arts martiaux. Deux ans plus tard, en 1924, le grand maître apporta des ajustements à son art puis l’appela le Ueshiba ryu jujustsu. On parla ensuite de Ueshiba ryu entre 1925 et 1926, puis de aïki budo à partir de 1927. En 1942, le grand maître prit la décision d’utiliser le terme aïkido pour désigner son art. Dans la même année, il créa un dojo à Iwama et un temple en l’honneur de son art martial.
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